Oui, je décerne un carton jaune à Stéphane Laporte pour son article dans La Presse + de samedi au sujet de la popularité de l’Impact de Montréal.
Ce n’est pas parce que je ne suis pas content d’entendre parler de notre équipe, mais parce que je ne suis pas d’accord avec une partie de son article dont voici le principal extrait :
« C’est à l’Impact, en premier, d’investir dans notre apprentissage. Faites des pubs et des vidéos virales qui expliquent ce que l’Impact est en train d’accomplir. Résumez-nous en cinq images-chocs, c’est quoi la Ligue des Champions. Prenez pas pour acquis qu’on le sait. On ne le sait pas. Ne vous adressez pas seulement à vos fans. »
Oh la la … C’est à l’Impact de faire notre éducation ? Mais nous vivons sur quelle planète ? Et les journalistes sportifs eux, c’est à l’Impact de les éduquer aussi ? Un chausson avec cela ?
Carton rouge au 13e joueur !
Tu sais Stéphane, lorsque tu sors du Stade Saputo par une magnifique soirée de juillet, l’Impact vient de gagner 2-0, tu ouvres la radio, tu espères entendre parler du match, mais c’est plutôt Derek Aucoin qui te parle des As d’Oakland qui jouent contre les Twins du Minnesota, ça n’aide pas à l’éducation.
Tu sais Stéphane, lorsque tu sors du Stade Saputo que tu dois te rabattre sur une station AM, anglophone qui « griche » pour entendre les entrevues d’après match de l’équipe de ta ville qui joue en MLS !!! Ça n’aide pas à l’éducation.
Tu sais Stéphane, quand, après 3 ans en MLS, la plupart des têtes d’affiche de la presse sportive montréalaise n’ont jamais mis les pieds au Stade Saputo pour voir un seul match, ça n’aide pas à l’éducation.
Tu sais Stéphane, lorsqu’un bulletin sportif donne les résultats de tout le baseball majeur, même d’un match de foot entre Manchester United et Everton mais ne donne même pas le score des matchs de la MLS, la meilleure ligue nord-américaine dans laquelle l’équipe de ta ville joue, ça n’aide pas à l’éducation.
Tu sais Stéphane, lorsque Joey Saputo investit son propre argent pour bâtir un magnifique stade, achète une équipe de la MLS, puis un centre d’entraînement pour former nos jeunes à devenir des élites de ce sport avec une Académie presque unique en Amérique du Nord, et pas même une radio francophone diffuse les matchs, ça n’aide pas à l’éducation.
Tu sais Stéphane, sans vouloir être méchant, le mot journaliste sportif devrait être remplacé bien souvent par « Agent de promotion de la Sainte-Flanelle ». Parler de hockey 12 mois par année, dans mon livre à moi, comme dirait Rogatien, c’est un manque de culture sportive et ça n’aide pas à l’éducation non plus.
Tu sais Stéphane, lorsque Landon Donavan dispute sa dernière saison en MLS, il arrive à Montréal et la plupart des journalistes sportifs ne savent pas même qui il est, ça n’aide pas à l’éducation et la promotion d’un match.
Tu sais peut-être aussi Stéphane que j’ai été présentateur sportif pendant 15 ans. Je t’annonce que j’ai vu la plupart des directeurs de l’information des stations dans lesquelles j’ai travaillé, snober le soccer et avoir un petit sourire en coin lorsqu’il était question de l’Impact car ce n’est pas vendeur, ils n’ont pas de patin …
Oui je l’avoue Stéphane, j’ai été un journaliste « Sniffeur de Jack-Straps« , mais, j’ai réussi, sans aide, à me désintoxiquer, à élargir ma culture sportive, m’éduquer sur ce magnifique sport mais surtout cette équipe qui est parvenue à tenir tête au « Canadien de Montréal du Mexique » mercredi dernier.
Cette même équipe nous donnera encore une visibilité internationale cette semaine et même si les gens manquent d’éducation, il y aura 60 000 personnes au Stade Olympique !
Il serait temps de lui donner un peu d’amour si on veut la garder.
Des partisans excités auront certainement envie de s’éduquer, non ?
Dans ce département, la presse sportive a beaucoup de chemin à faire. Parler de l’Impact, ce n’est pas juste donner le score. Vite, embauchez des généralistes comme Jeremy Filosa pour nous éduquer davantage et mettre un peu d’équilibre là-dedans.
À bien y penser Stéphane, je retire mon carton à ton endroit. Merci d’en avoir parlé, car tu m’as motivé à rédiger cet article que je qualifierais de thérapeutique.
Allez Montréal, je veux aller au Japon en décembre !
Avec respect.
– Guy Bolduc, fier représentant du 12e joueur.
Voici un autre article sur l’Impact de Montréal: Piatti et le samedi magique de Émile.
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Très bien écrit M.Bolduc ! Enfin un pure-laine qui fait la leçon à un autre … Ce que fait l’Impact présentement pour la ville ne se mesure même pas . Malheureusement la responsabilité reviennent aux médias d’en parler, vous avez tout à fait raison lorsque vous faites allusions aux bulletins sportifs (l’Impact en est à sa 4e année d’existence en MLS et on doit consulter le site internet de ce circuit pour avoir les images et l’actualité). Bravo à messieurs Brett, Filosa, Leduc, Marinaro, Destouches, Lord, Butler et même Lajoie de nous tenir informer au sujet de l’impact ….Un gros Bravo à Nicolas Martineau (TVA sports) qui par sa maîtrise de la langue espagnole nous rapporte les états d’âme des joueurs … Bref tant qu’on aura des directeurs de stations ou de programmes ou des journalistes avec la fameuse phrase …-C’est quoi c’est l’impact ? ce sport ne pourra bénéficier que d’une couverture secondaire ….Je Lance un défi à l’équipe de TLMEP d’inviter un joueur de l’Impact peu importe le résultat mercredi soir ! Bravo Guy ça fait du bien !
Amen M. Bolduc
Le pire c’est que le club fait exactement ce qu’il demande avec marquonslhistoire.com et le travail remarquable d’Impact Media qui produit des bijoux de clips vidéos.
« Faire des vidéos virales » c’est vraiment n’importe quoi… Et je suis d’accord avec Gavino, TMLEP devrait avoir une couple de joueurs dans sa mire.
Excellent commentaire ! …. même M. Coderre, qui rêve tout haut du retour du baseball, devrait d’abord se faire l’apôtre du succès de l’Impact, des Alouettes et sans surprise des Canadiens…. on dirait que chacune des sorties médiatique du Maire sont souvent teintes des mêmes considérations concernant le ¨fabulatique¨ retour des …¨vous-savez-qui¨. Encourageons – ici et maintenant – ce qui fait de Montréal…Montréal.
Même si de toute évidence les médias boudent l’Impact, il n’en demeure pas moins que c’est à eux que revient la job de faire connaitre leur produit, ne vous en déplaise. De nombreux sports sont aussi boudés par nos médias (Motocross, Ski, Snowboard etc) et tout comme pour des produits X commercialisés par une entreprise Y, il n’en revient qu’à eux de faire connaitre leurs produits pour attirer visibilité et clientèle. Ce n’est pas aux simple quidam de devoir faire des recherches afin de trouver ce qu’il ne connait pas….
M. Bolduc:
Merci pour votre texte.
Je vous partage un courriel que j’ai pour ma part envoyé à M. Laporte ainsi qu’à LaPresse pour publication.
***
Monsieur Laporte,
À quelques années près, j’ai été responsable des communications chez l’Impact depuis sa création en 1993 jusqu’à l’ouverture du Stade Saputo en 2008. Aujourd’hui, je travaille occasionnellement à titre de consultant pour l’équipe, donc les propos que vous soulevez dans votre chronique « Avoir plus d’Impact » de samedi m’interpellent.
Premièrement, je peux vous garantir que le travail de communication et de pédagogie dont vous parlez se fait depuis plus de 20 ans, à plusieurs niveaux.
Mais honnêtement, après près de deux décennies d’efforts, d’appels, de rencontres, de flashs, de campagnes, brainstorms, d’explications, de pitchs et d’idées, je me suis résigné au fait que pour mobiliser et rassembler les amateurs, cette équipe n’a qu’un seul véritable outil à sa disposition : la victoire.
Car après trois championnats de séries en deuxième division, cinq championnats de saison régulière, trois championnats canadiens et une première participation en série de la MLS en 2013, voilà que l’Impact doit désormais se démarquer à l’échelle continentale pour défrayer la manchette — et faire l’objet de votre chronique.
Le gros du problème, Monsieur Laporte, il est en fait là.
La réalité est qu’il existe un plafond de verre dans nos médias au Québec pour tous les sports autres que le hockey, les empêchant d’avoir une couverture adéquate et régulière, à longueur d’année. La conséquence directe est que le public est largement privé de ces sports et il demeure souvent en reste, incapable de développer un intérêt pour ceux-ci, faute de suivi, ou encore de bien les saisir — comme c’est de toute évidence votre cas avec la Ligue des champions CONCACAF.
En fait, la seule et unique façon pour un autre sport de fracasser ce mur du silence est de signer des performances extraordinaires, ne donnant ainsi aucun choix aux médias de soudainement en parler. Eugénie doit se rendre en finale à Wimbledon. Les Carabins doivent être sacrés champions. Les Alouettes doivent remporter la Coupe Grey. Sinon, leur couverture médiatique sera marginalisée, reléguée à l’anecdotique. Et peu importe ce qui arrive, l’année suivante, tout est à recommencer.
Alors lorsqu’un autre sport réussit à percer, soudainement on sursaute. Comme vous, on s’étonne de ne pas l’avoir venu venir, on cherche à comprendre et on se demande collectivement : de kessé? Et pourtant, sachez que l’Impact n’en est pas à sa première aventure en Ligue des champions CONCACAF. Tous les amateurs pansent encore leurs plaies après une défaite surréaliste un certain soir de mars 2009 au Mexique dans ce même tournoi, contre une équipe du nom de Santos Laguna qui pourrait très bien être un titre de film de Sergio Leone tellement l’Impact s’est fait mitrailler ce soir-là. Depuis, sachez que le onze montréalais a systématiquement tenté de se qualifier pour ce tournoi annuel, et a même réussi à nouveau en 2013, mais n’a pu sortir de son groupe. Le tout a très bien été expliqué et communiqué, je vous l’assure, comme cette année.
Mais si vous n’avez pas assez entendu parler de tout cela, ne soyez pas surpris. Une étude d’Influence Communication en 2014 démontre que le Canadien de Montréal obtenait 70 % de la couverture médiatique sportive au Québec l’an dernier (vous avez bien lu), pendant qu’Eugénie Bouchard (6 %), les Alouettes (5 %) les autres équipes de la LNH (4 %), l’Impact (3 %) et tous les autres sports confondus se disputaient les grenailles. Les médias sportifs québécois se sont construit un modèle économique qui carbure au Canadien et au hockey, et ils ont peu d’intérêt, de temps ou d’espace pour autre chose. À part peut-être sur TVA Sports 2.
La vraie question est donc : comment voulez-vous éduquer un public et remplir des salons, lorsque 97 % du temps, votre message ne trouve pas preneur auprès de la masse critique? La meilleure façon, dans le contexte actuel, est de gagner, de forger des moments historiques, comme ce fut le cas de Cameron Porter en quart de finale le 3 mars dernier avec un but magistral, poussant même Ron et les médias à soudainement parler ballon rond, lorsqu’ils auraient sûrement préféré, on le soupçonne, discuter tranquillement des échanges qui n’ont pas eu lieux dans la LNH cette journée là.
Mais le problème est que si la victoire fait toujours jaser, malheureusement, l’inverse est aussi vrai. La preuve : toujours selon la même étude, les Alouettes et l’Impact, malgré leurs faibles scores, ont vu leur poids médiatique chuter en 2014 comparativement à l’année précédente, en raison de leurs mauvaises saisons.
Et selon moi, c’est de loin ce qui est le plus inquiétant pour la survie de tous les sports de haut niveau au Québec. On a beau expliquer, accompagner et éduquer, mais pour faire parler d’elle, une équipe (ou un athlète) est désormais condamnée avant tout à exceller, à gagner année après année. Tout ça pour obtenir une maigre pointe de visibilité dans un marché opaque de hockey. Pour oser espérer créer ce fameux «buzz» qui, vous le comprendrez, à un effet direct sur sa rentabilité. Jouer ou performer au plus haut niveau dans un circuit établi ne suffit tout simplement plus. Pour attirer l’attention, il faut être le meilleur. Vite et souvent. À part pour le Canadien, car notre dernière Coupe Stanley remonte bien à 1993, et la ville n’est pas pour autant moins hockey chaque année.
La victoire en soi doit certes être l’objectif, mais l’exiger obligatoirement pour qu’on parle d’un sport de façon soutenue dans les médias est carrément irréaliste. Et représente un modèle qui est voué à l’échec. Et si je comprends bien vos propos, en plus de gagner, l’équipe doit aussi trouver de nouvelles façons d’expliquer aux gens pourquoi elle gagne et qu’est-ce que cela représente? Le gardien Evan Bush pourrait peut-être donner une présentation Powerpoint sur le sujet à la mi-temps? Après son match à Mexico City, il est habitué aux pointeurs lasers.
Pour pallier ce désavantage du terrain, vous avez raison que l’Impact doit redoubler d’efforts, mais non pas pour expliquer les nuances de son sport, mais surtout et avant tout pour conserver et consolider sa place sur la scène sportive québécoise. Et pour constamment rappeler aux gens que le club existe! À trois pour cent par année, vous comprendrez qu’on peine à y arriver — à part si on s’appelle Trépanier. Et croyez-moi, par expérience, il suffit d’un voyage prolongé de l’équipe sur la côte Ouest et le bleu-blanc-noir est en black-out médiatique presque complet au Québec. Ou d’une séquence de défaites interminable, comme ce fut le cas l’an dernier. Sans compter que lorsque l’Impact ne joue pas, c’est le néant côté soccer localement. En effet, il est presque impossible d’avoir des faits saillants d’autres matchs de la MLS sur la plupart des réseaux québécois, nous privant ainsi des prouesses des Kaka, Dempsey, Bradley, Villa, Giovinco et Keane — tous des joueurs cinq étoiles, pour utiliser votre terme. Pourtant, la technologie existe; on l’utilise régulièrement pour nous servir les faits saillants du baseball majeur.
Pour compenser, l’équipe s’est effectivement tournée vers le web, avec des productions vidéos régulières, des entrevues, des comptes-rendus, des explications du tournoi de la CONCACAF via un micro-site innovateur. Il y aussi une présence constante sur les réseaux sociaux et une série d’émissions web «Secteur 12» qui nous transporte dans les coulisses de l’équipe. Bref : l’équipe élimine le middle-man et fait le travail que la majorité des médias ne fait tout simplement pas. L’idée est de convertir les gens, une personne à la fois, bouchée par bouchée, clic par clic.
À l’extérieur du terrain, le club essaie aussi par tous les moyens de se rapprocher des gens et de communiquer directement avec eux. Avec des pratiques publiques en région. Des signatures d’autographes après chaque match. Des journées portes ouvertes permettant aux amateurs de poser des questions à la haute direction. Un programme contre le décrochage scolaire. Des bourses. Une Fondation. Un conseil et une assemblée des membres pour communiquer directement avec ses fidèles détenteurs et aussi élargir le membership.
Et il y a toujours ce souci de créer le meilleur environnement possible afin de faire progresser le sport. C’était vrai lorsque j’étais là, ce l’est encore plus aujourd’hui avec le stade agrandi, la construction d’un tout nouveau centre d’entraînement, une Académie, une Pré-Académie et une équipe réserve en USL Pro. Et la venue de joueurs comme Di Vaio, Bernier, Ciman et Piatti.
Est-ce suffisant? De toute évidence, non. Est-ce qu’il y’a des choses à améliorer? Évidemment. Lors de mon passage aux communications, je tentais à chaque année de convaincre les directeurs des sports de couvrir régulièrement l’équipe sur la route, quitte à ce que le club assume une partie des dépenses, pour au moins donner une chance aux Québécois de mieux découvrir les artisans de cette équipe et de mieux comprendre ce sport. Et évidemment, on aurait toujours voulu en faire plus au niveau marketing et publicitaire, avoir cette idée de génie, ce déclic, pour allumer les gens et pour aussi compenser ce manque de visibilité durant l’année.
Toutefois, peu importe les efforts et stunts publicitaires, ils auront, selon moi, des effets temporaires et éphémères. Car avec le recul, si après plus de 20 ans nous sommes toujours incapables de parler de l’Impact de façon intelligente et soutenue dans notre faune médiatique sportive et dans nos salons, c’est peut-être aussi parce que nous n’en voulons tout simplement pas. Ou qu’il n’y a réellement pas de place pour autre chose que le CH. C’est du moins ce que semble démontrer les statistiques.
Malgré tout, il y aura une ambiance du tonnerre et une couverture médiatique mur-à-mur pour le match de mercredi. Car il s’agira, encore une fois, du match le plus important de l’histoire du club et d’un happening montréalais comme on les aime. Mais c’est après, bien après, lorsque la poussière de cette chevauchée fantastique sera retombée et que les aléas de la saison régulière reprendront, qu’on verra si les choses ont réellement changé.
J’espère de tout cœur que oui. Mais personnellement, après avoir vécu deux championnats, une parade et l’inauguration d’un nouveau stade, ainsi que plusieurs autres moments magiques et inoubliables avec le club, vous comprendrez que je demeure sceptique.
Et parfois, je voudrais bien aussi qu’on m’explique à moi aussi.
D’ici là, je suis tout de même content de voir que vous avez fait du chemin depuis vos propos, il y a cinq ans, alors que vous mentionniez que l’équipe ne vous intéressait pas. Une personne à la fois, comme vous dites.
Et je vous rejoins sur un point indéniable : GO IMPACT GO!
Stephane Banfi
Source: http://www.influencecommunication.com/sites/default/files/bilan-2014-qc.pdf
Page 20.
En tant que partisan de l’Impact résidant dans la banlieue de Toronto, je peux vous dire que la couverture médiatique pour le soccer n’est pas déficiente qu’à Montréal. Cela dit, en raison du caractère très cosmopolitain de la grande région de Toronto, le soccer est plus présent dans le quotidien de beaucoup de personnes. Près de 50 pour cent de la population est née hors du Canada …beaucoup dans des pays où le ballon rond est roi.
Où je vis, à Oakville, le club de soccer local compte plus de 12 000 joueurs (oui … 12 000 ! ) .. ce qui en fait le plus important en Amérique du Nord … La solution donc pour contrer le manque d’intérêt médiatique … je crois que l’IMFC l’a trouvée …Ca part de la base … L’utilisation très efficace des réseaux sociaux et des technologies mobiles … Ce travail de sapeur, préparant le terrain (et sous-terrain ! ) fera éclore (je crois que ca commence) .. toute une génération de téléspectateurs et avides d’informations sportives qui voudront voir une plus grande et meilleure couverture du sport le plus populaire au monde … avec une attention particulièrement payée à ce qui se passe ici …
D’excellents commentaires sur cette page… « Le Carton jaune » comme avec Bush en CONCACAF doit être maintenu… D’un point de vue régional ( je suis de la région du Saguenay-Lac-St-Jean) et je dois vous dire que c’est pas fort la couverture, les radios cela n’a aucun sens…et c’est partout comme ça au Québec… « Culture foot » développer la culture foot… Engager des gens ouvert d’esprit qui n’ont pas toujours le même message que c’est « plate » le soccer…
Merci!
http://www.espace-soccer.com
http://www.radioego.com/ego/listen/18322
Un article magnifique !!!!amen !!!!!!!
Les Québécois, comme bien des amateurs de sports, ont aussi le droit de ne pas aimer le soccer. Pour ma part, je trouve que c’est un sport d’un ennui mortel regarder. Je ne suis pas accroc qu’aux Canadiens, soyez rassurés, j’aime bien regarder le football à l’occasion, je suis le UFC, la boxe, je me garde informé du golf et du tennis, etc. Mais le soccer est et restera, malgré les efforts de l’Impact et leurs succès actuels, un sport ennuyeux, lent, inintéressant et quasi-dépourvu de moments spectaculaires à mes yeux. Contrairement au basketball qui est on-ne-peut-plus spectaculaire, au hockey avec sa quantité incalculable de jeux bien orquestrés, de mises en échecs percutantes, d’arrêts miraculeux et de sa rapidité d’Exécution flamboyante, au football qui est une série de petits moments très intenses, à la boxe et MMA et leurs coups terribles et enfin, même au au baseball où un coup de circuit en fin de 9e manche pour faire gagner l’équipe favorite me soulèvera de mon siège d’un bond, le soccer n’est une longue séance de torture visuelle pour moi et bien d’autres Québécois et vous savez quoi? C’est notre droit de ne pas y voir un sport intéressant. Ce n’est pas un manque d’éducation, j’ai suivi des Coupes du Monde, j’ai regardé des parties de calibre international, j’ai vu des vidéos sur youtube des meilleurs moments des meilleurs joueurs, je connais les grandes vedettes, j’admire leur talent individuel, mais j’aime juste pas ça. L’Impact va bien? Tant mieux pour eux. Mais pour moi, leur absence quasi-totale des ondes au profit du Canadien fait mon bonheur. Aux émissions de radio, j’adore quand ils parlent de d’autres sports que le hockey, j’aime apprendre, mais quand ils parlent de soccer, je vérifie s’il y a quelque chose de bon sur les autres postes.
Bravo pour le texte monsieur Bolduc. On dit qu’on ne peux faire un âne un cheval de course. Monsieur Laporte est bon pour faire des show mais côté sport il est vraiment dans le champs peut- être que s’il se donnait la peine d’assister à une partie cela lui ferait changer sa perception des choses.
Excellent texte. Tout cela s’applique aux autres clubs de sports à Montréal. Et vous savez quoi? On sent dans les propos de monsieur Laporte une certaine peur de l’inconnu, de ce qui pourrait faire mal aux Canadiens, etc. Vous avez enfin compris que bien des gens veulent en entendre parler, lire et voir autres chose que du hockey. Pourquoi pensez-vous que nous avons perdu les expos,
? Oui, il y a eu les proprios, la ligue, la grève,mais il y a eu aussi le ch avec sa sempiternelle couverture médiatique en juillet, août et septembre. Vous comprenez pourquoi nous sommes un des rares marchés de 4m d’habitants à n’avoir qu’une seule équipe des 4 grandes ligues… Le soccer est un sport que les moins de 40 ans apprécient et on sent ce conflit intérieur de ne pas comprendre ou de ne pas vouloir comprendre que des gens aiment ce sport et ce en plus grand nombre de la part de monsieur Laporte, mais de d’autres gens de sa génération. Tranquillement, ils commencent à s’amener au stade, à poser des questions et les fans de soccer leurs répondent de façon très courtoise pour y avoir été souvent.
PS: si vous voulez en apprendre plus sur le soccer en général, aller sur ce site, il est génial:
Impact soccer.com
Réponse à Terry Proper…
Ouf… Quel beau message… Encore un autre champion qui n’a rien compris…
Réponse à M. Benoit Lavoie…
Au contraire, j’ai bien compris que je n’aime pas le soccer. Sachez monsieur que tous ne sont pas obligé d’aimer le soccer.
Je dirais plutôt que c’est vous qui ne comprenez rien. J’en ai marre des interventions des journalistes ou des pseudos-experts, ou pire, des amateurs de quelque chose, qui nous disent que si on n’aime pas cette chose, nous ne sommes pas dignes ou nous n’avons rien compris. Aimez-vous le criquet, M. Lavoie? Non? Vous ne comprenez donc rien? Quel beau message! Que d’ignorance! (Je n’aime pas le criquet non plus, mais je trouvais que c’est un exemple pertinent, il n’y a pas de sport plus incompris en amérique du nord que le criquet).
Je l’ai dit, je le répète, je connais le soccer, j’ai vu des parties de haut calibre et je reste inintéresé. Tant mieux si l’Impact rayonne au niveau « international » (La ligue des Champions, ce n’est pas la Coupe du monde, mais bon…), mais de là à dire que l’Impact devrait avoir plus de couverture médiatique alors que peu de gens (toute proportion gardée) aiment vraiment le soccer, sauf si l’Impact gagne. Je respecte votre droit d’aimer ça, ayez la courtoisie d’aimer mon droit de ne pas aimer et mon droit de l’exprimer.
J’ai écrit:
« alors que peu de gens (toute proportion gardée) aiment vraiment le soccer »
J’aurais dû préciser:
« alors que peu de Québécois (toute proportion gardée par rapport au hockey, au football ou même d’autres sports) aiment vraiment le soccer »
Les champions comme Prosper sont toujours les mêmes: ils se sentent obligés de crier sur tous les toits qu’ils n’aiment pas le soccer. Pis? Je déteste le hockey, j’irai pas faire une campagne contre ce sport de Néandertal pour autant.
Le débat concerne tous les sports. Qu’on parle plus de hockey, je m’en fous. À ce point, c’est ridicule et indécent. Combien d’amateurs de hockey m’ont dit (surtout l’été), non mais revenez-en avec le CH, donnez-nous un break une fois de temps en temps. C’est simple, le milieu journalistique sportif est paresseux et ne veut pas que le seul sport qui a un potentiel de grandir (les autres sont là depuis très longtemps et ont plafonnés) vienne enlever quelques attention que ce soit au seul sport que les vieux boomers connaissent.
Carton jaune à Guy Bolduc pour s’en prendre directement à un autre sport mal couvert par les médias québécois pour défendre son point sur la mauvaise couverture journalistique du sport au Québec! Assez ironique, non?
« Derek Aucoin qui te parle des As d’Oakland qui jouent contre les Twins du Minnesota ». Ah bon. Mais, si seulement c’était réellement ça et non pas les éternels débats du prochain ailier gauche du 4e trio du CH en pleine canicule au mois de juillet!
Tu sais Guy, défendre son point sur le mauvais traitement journalistique des médias locaux en dénigrant que les « bulletins sportifs donnent les résultats de tout le baseball majeur », c’est assez petit et mesquin!
Au fil de ces dernières années de morosité en terme sportif sur la scène locale, l’hégémonie du Canadien a pris d’assaut la couverture sportive au Québec, emportant dans son sillage les amateurs de sports qui se sentent pris en otage, voire même orphelins. Pourtant, malgré des années de mauvaise couverture du baseball, les amateurs sportifs québécois n’ont jamais cédé à l’apathie face à ce sport, mais plutôt au cynisme, puisque la perte malheureuse des Expos nous a collectivement gênés.
Je ne suis pas de ceux qui croient au besoin de dénigrer un sport au profit d’un autre. Je ne crois pas que les Québécois soient un groupe monolithique n’ayant qu’une seule fixation sportive. Nous avons une richesse culturelle sportive beaucoup plus vaste que ce que les médias veulent bien le faire entendre!
Tu sais Guy, dans mon livre à moi, dénigrer un sport au profit d’un autre, ça, c’est un grave manque de professionnalisme et l’étalement public d’une piètre culture sportive!
Le soccer à son public à Montréal. Il a su trouver sa niche et là, c’est leur moment avec l’histoire montréalaise. Laissons les fans célébrer en paix le beau parcours de l’Impact en ligue des champions, qui malgré la défaite aura fait rayonner le nom de Montréal! Et, souhaitons que leurs récents succès aient su ouvrir les œillères des dirigeants des salles de rédaction sportive!
En tout respect, j’espère vous avoir ouvert les horizons sur un autre volet du problème des médias sportifs québécois. Les journalistes pratiquent cette discipline depuis des années. Parce que l’on ne connait pas ou n’apprécie pas un sport, on le méprise. L’imputabilité des journalistes et des dirigeants des médias sportifs face à cette mauvaise couverture n’a jamais été réellement admise. Le quatrième pouvoir n’a jamais pris ses responsabilités en la matière au Québec. Or, dénigrer un sport au profit d’un autre ne fera jamais de Montréal une vraie ville de sport!
Je crois que m Bolduc voulait dire que sur le point du baseball, c’est qu’on est pas représenté contrairement au soccer et football canadien. On l’était et ça fait encore mal d’y penser (mon opinion).Le basket-ball eut été un meilleur exemple. Combien d’équipes de basket se sont succédées à Montréal et se sont cassées le nez depuis 2000? 3. Et allez pas me dire, ouin mais c’est une ligue mineure, c’est pas la NBA ou y a trop de buts dans ce sport ;-). Bref, TVA sports a eu de bonnes cotes d’écoutes hier soir 450000 environs de moyenne (si c’est pas du monde ça…). Aujourd’hui, même si Montréal a perdu, on est fier parce qu’on termine 2ème du tournoi et une possibilité de finir entre la 7ème et 10 place dans le monde. Mais les gens ont comme le sentiment d’avoir manqué quelque chose, d’avoir manqué le bateau, de ne pas avoir été informé. Bref, il faut arrêter de dénigrer nos clubs de notre ville, point. Ils nous représentent, peu importe le sport.Si vous voulez d’autres clubs dans d’autres sports un jour, les ligues vont regarder le support des clubs existant et l’historique de la ville par rapport à ça. Et on ne parle pas juste des fans, mais du support média disponible. Et si vous n’aimez pas un sport en particulier, arrêter de vouloir avoir l’air cool en le disant sur toutes les tribunes, c’est dépassé cette attitude.