Hôtel, croisière, location de voiture, billet d’avion, spectacle, produit de santé naturels, équipement électronique, webinaire, il ne se passe pas une semaine sans que je fasse au moins une commande en ligne pour mes besoins personnels.
Et puisque je suis un client satisfait de l’expérience, je continue à frapper sur le clou du commerce en ligne pour sensibiliser le commerce de détail et les petites entreprises à commencer à passer à l’action avant que les géants prennent toute la place.
L’engouement pour le magasinage en ligne n’est plus à prouver. Déjà en 2014, la firme de recherche Forester prévoyait une hausse importante des dépenses en ligne au Canada, celles-ci passeraient de 22,3 milliards en 2014 à 39.9 milliards en 2019, ce qui représenterait 9.5% des ventes du commerce de détail. (Source)
Et plus récemment, BrandSpark, une autre firme de recherche nous révèle que le commerce en ligne au Canada allait connaitre une hausse de 41% rien qu’en une année, de 2016 à 2017. (Source)
Ce que je retiens de cette dernière étude est la part de marché que s’offre Amazon au Canada. Pas une seule catégorie n’est épargnée par ce géant, précurseur du commerce en ligne. Même dans les produits pour animaux, il est leader au Canada.
Ici, ce n’est pas la réussite d’Amazon qui me gêne au contraire, elle est normale, cette firme a travaillé fort pour en arriver là.
La question qui m’interpelle est : Comment faire pour que nos entreprises, notamment les plus petites, puissent profiter de cette manne et de cet engouement qu’ont les Canadiens pour le magasinage en ligne ?
La question mérite qu’on s’y attarde davantage au Québec ou l’on connait en même temps, une forte croissance et une perte de 5 milliards de dollars, en manque à gagner.
La situation est que malheureusement plusieurs entreprises québécoises, laissent filer l’argent de leurs concitoyens vers d’autres cieux …
Dans un article écrit en 2015, j’avais mis en avant quelques pistes qui expliquaient les raisons du retard du commerce électronique au Québec.
Parmi ces raisons, il y en a une sur laquelle j’aimerais revenir aujourd’hui :
Le manque de pédagogie est le frein.
Un chef d’entreprise mieux éduqué est plus apte à accepter le changement et voir les possibilités. Voilà la vraie problématique. S’il y a encore aujourd’hui des entreprises qui n’ont même pas de site Web ou pire qu’ils n’y voient pas d’intérêt, ce n’est pas par ce qu’ils ne sont pas des bons entrepreneurs, c’est juste que personne ne leur a fait parvenir le bon message.
Bravo au conseil québécois du commerce de détail qui travaille à la sensibilisation et aidera 1325 détaillants avec le projet de projet de migration des détaillants vers la vente en ligne transactionnelle mais malgré ces initiatives, je ne pense pas que l’investissement de 4,63 millions du gouvernement va propulser toutes ces entreprises vers le succès car vendre en ligne est une science bien plus complexe que d’avoir une simple plateforme de vente.
Je crois aussi que les évènements organisés dans le domaine du numérique au Québec sont bien, mais encore trop sélectifs. Ils n’atteignent pas encore le cœur de cible qui est composé de très petites entreprises, car ce sont elles les premiers concernées par la transition numérique, ce sont elles qui composent le tissu économique.
Des entrepreneurs chevronnés, j’en rencontre toutes les semaines chez B-367. Ils sont tellement bons dans leur métier, pourtant parfois leurs affaires stagnent à cause de la concurrence et de leur manque de connaissances en ce qui a trait aux nouvelles possibilités du marketing Web.
Comment aider ces entrepreneurs à mieux comprendre l’importance du numérique dans la vie de leur entreprise et comment les doter d’outils qui leur permettent d’amorcer leur virage?
D’abord par une meilleure stratégie de communication, qui prendrait en compte la particularité de ces petites entreprises. Aussi, en impliquant encore davantage les organisations comme les chambres de commerce, associations professionnelles et les organismes de développement régional.
En résumé, il faut faire de la formation de proximité. Se rapprocher le plus possible du terrain pour pouvoir proposer des formations pratiques, qui répondent au degré de maturité de ces entreprises.
À travers notre filiale Wanos Formations, nous accompagnons chaque jour des entrepreneurs dans leur transition numérique, grâce à des formations et de l’accompagnement par des personnes de terrain, capables de parler un langage pratique, qui répond à ce besoin d’éducation et de vulgarisation des outils du Web.
Pour apprendre à mieux connaître le coffre à outils du Web et des réseaux sociaux, la production vidéo et le marketing de contenu, consultez la liste de nos prochaines formations publiques pour PME et organisations.
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