Facebook, Twitter et les trois passoires

Les gens visés par ce blogue ne prendront probablement pas le temps de lire alors aussi bien me laisser aller un peu …

Je suis de plus en plus sensible à des choses qui ne me faisaient ni chaud ni froid il y a quelques années, c’est probablement l’âge. Bien que je suis un passionné des réseaux sociaux et que je pense que nous n’en connaissons pas encore le plein potentiel, je constate à grand regret que parfois le comportement de certains de ses utilisateurs laisse grandement à désirer.

Si des gens utilisent les réseaux sociaux pour communiquer, s’informer et se divertir, d’autres se font un malin plaisir de participer à des séances de défoulement collectif qui honnêtement me dégoûtent. Bien que les réseaux sociaux représentent une très belle fenêtre pour dénoncer les injustices, il y a des façons de le faire dans la dignité humaine et surtout en sachant véritablement de quoi on parle. Et un conseil, ne vous fier pas toujours aux médias, ils ne possède pas toujours la vérité absolue, il y a toujours deux côtés à une médaille.

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Il est facile de se défouler et de jouer au courageux dénonciateur derrière un ordinateur, mais attention à ce que vous faites, car vous laissez des traces et un jour, vos paroles seront peut-être retenues contre vous. Avant d’écrire, posez-vous la question, est-ce que je serais capable de dire oralement la même chose directement à ces gens? Vous connaissez la réponse. Tourner sa souris 7 fois avant d’écrire peut éviter bien des ennuis.

Les politiciens et personnalités publiques sont des cibles faciles, mais deux cas différents au Québec ont retenu mon attention cette semaine, deux restaurants qui ont été passés à tabac dans les médias et par la suite sur les réseaux sociaux. Que ces histoires soient vraies ou non, le respect s’impose quand même dans la dénonciation car les dommages collatéraux sont très graves pour les familles et enfants des gens visés.

Je pourrais vous montrer des dizaines de cas qui démontrent toute cette méchanceté. Lorsque nous sommes à souhaiter du malheur aux autres, il est temps de consulter un spécialiste …

Magnan

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Je vous laisse sur ce texte qui date de mes cours de philosophie du CEGEP mais qui est toujours resté frais à ma mémoire …  les trois passoires de Socrate.

Quelqu’un arriva un jour, tout agité, auprès du sage Socrate:

– Sais-tu ce que je viens d’apprendre sur ton ami ?

– Un instant, répondit Socrate. Avant que tu me racontes tout cela, j’aimerais savoir si tu as fait le test des trois passoires ?

– De quoi s’agit-il ?

Socrate – Avant de raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de procéder à une petite sélection. C’est ce que j’appelle le test des trois passoires. La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me raconter est vrai ?

– Non, pas vraiment, je n’ai pas vu la chose moi-même, je l’ai seulement entendu dire.

Socrate – Très bien ! Tu ne sais donc pas si c’est la vérité… Essayons, malgré tout, la deuxième passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux m’apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bien ?

– Ah non, alors ! Au contraire!

Socrate – Donc, continue Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et en plus, tu n’es pas sûr qu’elles soient vraies… Voyons tout de même si cela aurait passé à travers la troisième passoire, celle de l’utilité. Est-il utile que tu m’apprennes ce que mon ami aurait fait ?

– Euh, non, pas vraiment!

Socrate – Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n’est ni vrai, ni bien, ni utile, je n’ai aucune envie de l’entendre.

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