Prendre le temps de vivre

Je débute la rédaction de ce blogue à 15h58 ici dans le Pacifique et il est 20h58 EST (Québec) le samedi 20 octobre 2012.

Je suis impatient et cela ne s’améliore pas avec l’âge, le temps file, il ne faut pas le perdre. J’ai effacé le mot vacance de mon vocabulaire depuis 2008 car je n’ai plus l’impression de travailler depuis mon départ des médias. J’adore être un entrepreneur, c’est exigeant et plein de rebondissements. Un jour, j’ai décidé de construire des pipelines au lieu d’être un porteur d’eau comme je l’ai lu récemment dans un livre. Je n’ai rien contre le fait d’être un porteur d’eau mais je l’ai vécu à fond dans un métier de passion pendant 20 ans et je suis maintenant ailleurs. Depuis, je profite de la vie d’une façon différente avec une vision de 360 degrés qui m’attire là où j’ai l’impression d’être une meilleure personne, là où mon cœur palpite. Impressionnant de voir que si tu fais ce que tu aimes et que tu aimes ce que tu fais à quel point la magie opère.

Je ne prends pas toujours les bonnes décisions, je fais des gaffes, mais j’assume, pas le choix. Je me répète souvent que nous ratons 100% des chances que nous ne prenons pas alors l’important je crois, c’est la moyenne au bâton au final. Avec le temps, on vient à se préoccuper un peu moins de l’opinion des autres dans nos décisions, faut juste cheminer sur notre « pourquoi » pour y arriver.

Mon plus récent coup de tête fut de sauter avec ma famille dans un navire de croisière à Los Angeles en direction des iles d’Hawaii pour 14 jours. Mon impatience fait en sorte que je suis incapable de prévoir des escapades à l’avance alors je vis à la dernière minute avec les avantages de la surprise et les inconvénients des conséquences. C’est un avantage d’être entrepreneur pour la liberté que temps que cela procure, ce que j’ai manqué pendant tant d’années.

L’histoire est qu’il y a trois semaines, j’ai gagné un voyage-formation de trois jours à Los Angeles et c’est une petite recherche sur GOOGLE qui m’a amené sur cette croisière de 14 jours qui s’est organisée en 24 heures. Le « timing » n’était pas bon pour partir, mon petit Émile ratait de l’école, aucune recherche sur les destinations, on savait juste que le bateau était bien alors go, on y va !

Pourquoi Hawaii ? Aucune raison particulière si ce n’est que c’est dans cette direction que le navire allait. Nous adorons les croisières pour le contact avec la mer, le confort, l’esprit qui règne sur le bateau, la possibilité de s’isoler, de savourer des repas extraordinaires, mais surtout de se retrouver en famille. Des moments magiques de reconnections qui sont à mon avis extrêmement importants pour la survie d’un couple et d’une famille.

Arrivés sur le bateau, nous constatons rapidement que la clientèle est surtout formée de retraités et qui le sont depuis longtemps. Petit moment d’angoisse aussi de ne voir aucun enfant à l’horizon lors de l’enregistrement, on en comptera finalement 35 au total sur plus de 2000 passagers. Beaucoup de fauteuils roulants, de marchettes, de gens avec des cannes. Nous comprenons rapidement que tout sera lent, très lent et qu’on devra s’y faire. Party Rock, ce sera pour une autre fois…

Puis, c’est le départ pour 5 jours en mer direction Hilo, Hawaii qui fut très agréable et calme. Nous avons dormis au moins 12 heures par jours à se faire bercer par un petit mouvement du navire qui a eu l’effet d’un bébé en carrosse. S’entraîner, lire, manger, regarder des films sur écran géant à l’extérieur et beaucoup dormir, c’est le bonheur! J’ai toujours eu besoin de 72 heures pour m’habituer au rythme d’un nouvel environnement et cette fois-ci n’a pas fait exception.

Ce fut également une première pour mes deux plus jeunes soit de participer à un camp pour un groupe de 3-7 ans en ANGLAIS SEULEMENT! Une chance que Madame Marois n’est pas au courant, on gardera le secret. Sérieusement, ce fut une expérience très enrichissante pour eux, ils ont beaucoup appris sur divers sujets. Fréquenter des enfants asiatiques, russes, américains, espagnols, portugais ouvre l’esprit sur le monde et démontre que nous sommes tous égaux malgré nos différentes cultures. Une belle école et bien des souvenirs à ramener en classe dès la semaine prochaine

Les arrêts sur les Iles ont été delà de mes attentes tant par le décor différent comparé aux Caraïbes que par les plages de sable foncé, les traditions de l’endroit et surtout la visite d’un volcan encore actif qui nous a fait comprendre que nous sommes tout petits dans cette vaste nature et sa puissance dépasse notre imagination. Honolulu est la ville parfaite pour un couple d’amoureux et je pense avoir vu le plus beau coucher de soleil de mon existence, c’était court mais combien impressionnant. Je pourrais vous décrire davantage mais il faut le voir pour saisir.

Actuellement, nous sommes sur la navigation du retour, la mer est encore plus belle après 11 jours. Nous ferons un court arrêt de 4 heures mardi à Ensenada au Mexique avant de compléter ce beau périple mercredi et de s’envoler pour notre bercail, la mémoire remplie de souvenirs.

Il y a 5 ans, je n’aurais jamais pris le risque de ce voyage sur un coup de tête mais cela me confirme encore une fois qu’il est préférable de vivre sa vie que de la subir.

Je vous souhaite de prendre le temps …

Merci de m’avoir lu.
Guy Bolduc

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