Le titre de mon article cette semaine est un peu négatif, je l’avoue.
Pourtant, ce n’est pas mon objectif, mais davantage le contexte dans lequel nous évoluons face à l’adoption des nouvelles technologies. Oui, Internet cause des maux de tête à bien des patrons de PME qui n’ont maintenant plus le choix de réagir.
Dans mon dernier sujet consacré à la formation, je mentionnais que nous filons tous vers un monde de plus en plus numérique, et les Québécois en sont friands.
Et justement pour appuyer les dires, le CEFRIO vient de livrer sa dernière enquête NETendances, dans laquelle nous apprenons que les services bancaires subissent eux aussi, tranquillement ou brutalement, selon ou l’on se situe dans sa transformation numérique, la migration des consommateurs québécois vers le Web.
C’est ainsi que nous apprenons par exemple, que le tiers des Québécois souhaiteraient effectuer leurs transactions bancaires chez eux, assis sur leur fauteuil, en sirotant un bon café.
Par ailleurs, la moitié d’entre eux se tournent vers internet pour chercher des informations liées à des produits financiers. La proportion est plus grande chez les 18 à 34 ans. Ils sont 72,2% à utiliser le web pour leur recherche. Nous sommes donc assez loin du temps où il fallait aller faire « arranger son livret » à la caisse pour reprendre l’expression populaire.
Cette étude est tombée à point pour conforter les déclarations d’André Chapleau, porte-parole du Mouvement Desjardins dans le journal La Presse en mai 2015. « Desjardins veut être pérenne. Pour ce faire, on doit s’adapter, sinon on va fermer boutique. Personne ne souhaite ça.» Déclarait-il au journal, sur l’importance de la transformation technologique.
Le ton employé par Monsieur Chapleau n’est nullement alarmiste, vous avez intérêt à le prendre pour du cash, sans vouloir faire de jeux de mots.
C’est le client qui mène.
En fait ce que fait Desjardins, à titre d’exemple, ce n’est rien d’autre que de miser sur le comportement de ses membres. Et comment ne pas le faire quand on constate que les services mobiles de son entreprise ont crû de 932% ?
Ce qu’il faut retenir de cet exemple est que ce ne sont pas seulement les services financiers qui vont être touché, la tendance va en se généralisant, et bientôt, ce sont tous les secteurs qui vont devoir s’adapter à cette nouvelle façon de vivre des consommateurs québécois.
La compétition se trouve au seuil de votre porte.
Pour rester dans le domaine financier, puisque c’est le sujet de la semaine, je ne suis pas un spécialiste des banques, mais j’imagine que le Web n’ayant pas de barrière, des entreprises étrangères vont un jour s’attaquer au marché québécois et tenteront de séduire cette clientèle avec des solutions de transactions bancaires en lignes encore plus efficaces. PayPal et Square sont justement des solutions transactionnelles venues d’ailleurs.
Faut-il rappeler que le commerce électronique au Québec subit déjà les foudres de la concurrence internationale, en laissant filer l’équivalent de 5 milliards de dollars vers l’extérieur? Lire mon article sur le sujet.
Peu importe la taille, les affaires se brassent de plus en plus sur le Web.
Entrepreneurs, rassurez-vous, l’émergence du Web ne sert pas seulement le consommateur dans sa facilité de mieux comparer et de s’informer lors de son magasinage. Il peut servir à vous aussi! Je dirais même que si vous êtes une petite entreprise, c’est encore mieux.
C’est que sur internet, il n’y a pas de grandes ou petites entreprises. Devant Google par exemple, nous sommes tous égaux. Le seul critère pour lui de vous classer sur ses résultats de recherche c’est la qualité du contenu et la qualité de votre site web. En effet, une présence Web efficace peut donner l’impression d’une grande entreprise, même si elle démarre dans un sous-sol.
En conclusion, le Québec est une province branchée! 86,2% de la population est connectée. En 2014, ils ont été 49% à avoir fait un achat en ligne. Sans parler de la montée en flèche de l’utilisation du mobile.
Toutes ces données devraient vous encourager à investir dans une présence web, car les opportunités d’affaires sont bien là. Je voulais finir mon article sur une note positive, alors regardez bien devant vous et brasser des affaires et prospérez grâce au Web et aux réseaux sociaux !
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